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Bohème

 

Quand il sort au matin dans l’aube glacé -

de ses souvenirs sans fins

Rien n’arrête sa persuasion à regarder 

Autour encore, les mêmes refrains

 Les paysages toujours pareils

Tendre l’oreille - 

 

Alors qu’il connaît tous les bateaux

Les voiles et les ruisseaux

Marchant au gré des vents

Comme lignes se perdent dans nos tourments

Les mots se chantent et s’abiment

Comme les hommes en nombre qui s’alignent

Sans broncher, muets, se délectant -

de saveurs toutes faites - 

 

Rien ne fête

Notre vie, ici, sur terre

Les sacrifices ont perdu leur splendeur

Le spleen étreint les alcool poirés sans heures

 

Les vieux s’éteignent sans toucher des peaux douces

Seulement des mains flétries et des corps mousses

 

Ou sont les averses qui rendent le soleil or

Quand les pluies annulent tous les demain encore

Rajeunies, épanouies, 

A l’heure des rires, rentrent les chômeurs

Dans leur technique entreprise

De ne plus sortir pour ne pas entendre l’orage

Inversions des sens -

se délectent des cadences

Tout s’écrit sans rimes quand la nuit tombe

Encore

 

Mimes

Sans clown

 

Les mains jointes

Comme expliquant sa défaite

Il prit les dieux de la télé

 

La pagaille,

L’irrationnel,

L’odeur,

L’humeur,

L’instant,

L’attachement,

L’inquiétude,

L’univers,

L’amour,

L’humour,

L’aurore,

La nuit,

L’habitude,

L’oubli,

L’oracle,

L’intermède,

L’opposition,

L’image

 

L’ivresse.

L’oppression

L’omission

Les missions

 

 

6 Novembre 2020, Cugand

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