
Sibylle
Dilemme
La rouille entame les cœurs poissons
Et tout en dessinant nos onctions
Nous, être charnelles, pensons
Que demeures attirent les vivants
Sous tyrans jouent fifres des amants
Muent par des actions de brigands
Cocus et âmes menés par des humeurs
Plus de billets excusant les erreurs
Les heures se tassent dans nos labeurs
Mais demain, encore, s’ouvriront
Chaque vibration dont nous renaissons
Image évangélique de nos souffrances
Les lendemains s’enivrent en cadences
Des vins de libations et de chaleurs
Le soleil se lèvera à nouveau sans peur
C’est la lumière, qui, en joyau,
Vient peindre et décorer les tableaux
Couches utiles, souches humides,
Les pleurs ont réalisé nos abîmes
Se rendent belles à notre vie
Sous nos pêchés, les abysses
Sous nos oreillers, demain se tisse
Rien n’arrêtera l’impétuosité de nos désirs
Puisque nous naissons pour écrire
L’histoire universelle produite
Par de rares humains en fuite
Vers l’éternelle
Paix universelle
15 décembre 2020
St-Laurent-de-la-cabrerisse