
Sibylle
Judéenne
Dans tous les pays de toutes les empreintes maritimes
Je foulerais mes yeux pour peindre mon intime
Marchant sur chaque sol étoilé de mythes
Traînant des sacs étoilés sans chic
J’aimerais tâcher mes saisons
Et bidouille mes cloisons
Celle sans parois
Qui s’ouvre
Découvre
Ouvre
Cœur
en leurres
Tannant heures
Molestant les humeurs
Rugissante comme une chaleur
Feu entraînant des pieds sauteurs
Pauvre pédant sied mes sautes de fleurs
Nos cabanes dressées contre ceux endormi qui pleurent
On forniquera encore les pays de petits pieds posés interfaces crieurs
Bord d’océan cadenassant son drapeau blanc bleu vert d’eau
Les plus beaux oiseaux claquent des coups d’ailes
Ouvrant les cœurs à découvrir des nids sans sel
Ou chaque sourire vient couvrir les fardeaux
Ma couverture de couche ensorcèle
Lançant des ronds aux bateaux
Qui eux tracent les lignes
Dans océans de fils
Dans nez en Nil
Des îles
De Judée
Ou les ainées
Dressent des lignes
Sablier d’été hument myrrhe
Myriade de mots bosse des saphirs
L’or guette à l’orée des sourires
Pores se jettent et soupirs
Dans la chair des chairs
Sous la chaise du père
Qui sans repère
Donne lettre
Aux êtres
Il faut
Être.
St.L.de.la.Cabrerisse
Le 18 Décembre 2020