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Rouage*

 

 

Être de pensée, de lumière, travaillant dans l’ombre

Ou actrice, flambeau, debout sur les cadavres de la scène public?

esprit éclairci par grande dame du XXe siècle mais HIC

Je ne sais plus comment penser sans ce soleil fondre

 

Rester responsable, juge de soi

À chaque instant

Et les yeux, entrailles ouverts comme volets les matins rois

Pousser la porte de mon destin ballant

Sans prendre peur, le sang-froid, les rides braves

Les sentiments présents ou absents bavent

Mais toujours âme paisible

Pour ne pas payer affront et augures risibles

 

J’aime les gens qui pensent

J’aime les gens qui dansent

Et qui des deux pieds frappent

Et qui des deux mains rap

vieux fromages fondus

Aux déconvenues

Je lève mon chapeau

Aux convenus

Je salue l’égo

 

J’ai peur et j’ai foi

Et mon être et ma loi

Se suivent sans appel

On me sonne à créer

Le temps assassin me pèle

Peur de perdre mon orange fêlée

 

Comment faire pour doucement bruiter mes cris

Je le veux contre moi pas un bruit

Et au creux de mes soupirs je garde

Personne, pour monter mes grades

Mes secrets déraillements

Mes envies d’égarements

Peut-être me trompai-je

TV comme cerveau neige

Suis-je lassée, lestée ? J’avance

tonnant la cadence

 

 

                                                         *introduction du poème «  Nage »

                                               Sur « Responsabilité et jugement », Hannah Arendt

                                                   

                                                                     Le 31 Mars 2020

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