Sibylle

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Denneville-plage

Dans tous tes murs

Dans toutes tes lumières

Dans tes jours gris

Dans tes matins nuages

 

Tes volets découvrant soleil

Tes moments grincheux

et ceux ou danse prend les lieux

Tes moments tempêtes

Et ceux tout calme en recettes

 

Je t’ai offert mon cœur

Et tu m’as apaisée comme beurre

 

Sous feu liquéfie son or

Ici l’on peut tailler les êtres

Qui cherchent pureté, nouveauté, renaître 

Ici la musique classique résonne fort

 

Du matin jusqu’au soir

sourires et merveille d’écrire

Car plus rien ne retient le rire

des enfants naïfs et des loirs…

 

Cerveau lent s’envole au vent

Et l’absence teinte et arc le mal

Même si ma flegme dorénavant

Ferra une pierre deux coups trois toiles

 

L’abeille vole en éclat

Et moi je pique des sprints plats

Dans les Mielles bossues de Denneville-Plage

Et même quand confinement il y a

C’est dans le bonheur de vivre que je nage

Parce que la tempête humaine ne m’aura pas

 

Le monde tourne encore là-haut

Là où les étoiles gardent au chaud

les nuits interdites ou les rêves

prennent les reines et les châteaux

pour les écraser à coups de grèves

 

Les corps respirent et frappent

Coups portés dans les soupapes

de la terre qui ouvrent; s’échappent

quelques mots en vrac

pour dire mon trac

 

                                        Le 30 Mars 2020