
Sibylle
Wagnérienne
J’ai voulu, par l’art, dire ce que je ne peux m’offrir
Ton sourire chaque matin trônant sur mon oreiller
Tes soupires chaque refrain raillant mes souliers
J’ai reçu, en accord, lyres que je ne veux souffrir
Tes regards en masses me démenant vers ma vérité
Tes cigares classes me ralliant vers la clarté
Ton imperfection par rapport à la musique
Mes punitions en rapport aux bruits cyclique
De la vie qui bouge mais qui reste
De la nuit qui songe mais qui blesse
Tu ne m’as pas gardé sous ton aile frêle
Et de tes mains peureuses qui bêlent
J’ai reçu tes cris de pauvre animal
J’ai dû faire avec ton absence minimale
Et ton amour consumé pour autre chaire
J’ai observé de loin mon malheur
De te savoir bouche heureuse sur lumière
Pendant que grillé de chagrin et de peur
Je mordais les organes de ceux
Qui semblent ânes et creux
C’était toi ton soupire ton torse
C’était toi ma pire entorse
J’ai mal encore sous les orages
Mais aussi les soleils et les nuages
J’ai mal tous les jours qui passent
De te savoir dehors sans angoisses
Mais je m’en fou
Car tiré
Le feu
Yeux
Et
A
Moue
Euh
Toute la vie
T’aimer
Pour toi
Toute la vie
Aimer
Toute ma vie
D’autres
Par toi
Travers toi
Aimer
Voilà pourquoi
J’étais
Je suis
Je fus
J’eusse été
J’ai
Née
Paris 8e.
Le 1er Avril 2021