
Sibylle
Xylène
Le 27 Novembre 2020
La Boissière de Montaigu
L’état, d’un lieu, d’un être
Ce n’est pas quelque chose d’évident
Car celui-ci se créer, se développe,
Se fonde, sur le monde autour.
Lorsque la négativité ambiante,
Vient prendre tout l’esprit,
Le corps,
Lorsque les télés tournent pleins pots
Et les mauvaises nouvelles
Comment rester la tête haute,
Bien dans ses pompes
Insensibles, et riantes
Je cherche toujours des voies
Pour me sortir de mes torpeurs
Pour me sortir de mes fuites
Mais parfois j’ai du mal,
Je n’arrive à plus rien maîtriser
Et alors, comme hécatombe,
J’ai l’air d’une vivante morte.
Qui ne veut plus, faire semblant,
Qui enlève son masque,
Qui ne reflète que des pensées pas jolies.
On voudrait chaque jour qui passent
Être une lumière,
Seulement une lumière
Mais qu’il est difficile de rester rayon
Quand on passe sous ce genre de nuage
Alors démasquée, j’avance à petit pas
Et j’accepte l’imperfection
Que nous sommes venus incarner
Et tout ne se réalise pas
Et pourtant,
Bruyant,
Le monde s’éveillera, encore
Demain.